Qu’est-ce que la glomérulonéphrite ? Cette pathologie est une maladie qui affecte les reins et le glomérule, un élément microscopique du rein permettant de filtrer le sang et de créer des urines. La glomérulonéphrite peut être aiguë ou chronique et provoquer une insuffisance rénale plus ou moins sévère, parfois même accompagnée de rechutes. Pour en savoir plus sur ses symptômes, causes possibles et solutions rénales efficaces à envisager, lisez notre article !
Qu’est-ce que la glomérulonéphrite ? Cette pathologie est une maladie qui affecte les reins et le glomérule, un élément microscopique du rein permettant de filtrer le sang et de créer des urines. La glomérulonéphrite peut être aiguë ou chronique et provoquer une insuffisance rénale plus ou moins sévère, parfois même accompagnée de rechutes. Pour en savoir plus sur ses symptômes, causes possibles et solutions rénales efficaces à envisager, lisez notre article !
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Symptômes de la glomérulonéphrite : comprendre les signes révélateurs
La glomérulonéphrite est une maladie qui affecte le système rénal et plus précisément le glomérule, un organe microscopique qui filtre le sang. Elle peut être aiguë ou chronique et entraîner une insuffisance rénale avec des rechutes.
Les symptômes incluent un gonflement (œdème) au niveau des membres, une hypertension artérielle, des protéines dans l’urine, une analyse sanguine anormale et une fonction rénale altérée.
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Différences entre glomérulonéphrite aiguë et chronique : impact sur les symptômes
Le diagnostic diffère selon que la maladie est aiguë ou chronique. La glomérulonéphrite aiguë survient subitement et s’accompagne de symptômes graves tels qu’une forte fièvre, des vomissements, une miction fréquente, des douleurs abdominales et lombaires, des saignements urinaires et l’apparition d’un œdème important.
En revanche, la glomérulonéphrite chronique évolue progressivement, souvent sans provoquer d’accidents brutaux ni de signes cliniques très visibles.
Les manifestations cliniques courantes : œdème, hypertension artérielle et troubles urinaires
Les principaux symptômes de la glomérulonéphrite sont un gonflement (œdème), une hypertension artérielle et des troubles urinaires (mictions nocturnes fréquentes ou perte involontaire de petites quantités d’urine). Il est possible que certains patients ne présentent pas ces symptômes, mais ceux-ci doivent être pris très au sérieux car ils peuvent indiquer la présence d’une pathologie rénale.
Analyse des protéines et du sang dans l’urine : signes d’atteinte rénale
Une analyse d’urine complète fait partie du bilan aux patients atteints de glomérulonéphrite puisque les cellules particulières circulant dans les reins filtrent les protides grands (> 30 kDa). La présence excessive de ces protides ou encore quelques globules rouges peut signaler un problème rénal.
Diagnostic de la glomérulonéphrite : méthodes d’examen pour identifier la pathologie
Le diagnostic repose principalement sur un mélange d’examens médicaux et de tests. Ces examens consistent à dépister la présence de protéines, le taux de globules rouges et le niveau des fonctions rénales chez les patients.
Un bilan sanguin complet : évaluer le niveau de fonction rénale
Un examen sanguin permet d’évaluer la fonction rénale en recherchant les concentrations de créatinine (marqueur de la filtration rénale) ou encore l’acide urique (substance qui se trouve habituellement dans l’urine, mais qui est également produite par le corps). Une anormalité au niveau du taux sanguin peut être révélatrice d’une atteinte rénale.
L’importance de la biopsie rénale : confirmer le diagnostic et déterminer la cause
La biopsie rénale consiste à prélever une partie des tissus renaux pour une analyse approfondie. Elle est utile pour diagnostiquer la glomérulonéphrite et déterminer sa cause (infections, infections parasitaires, maladies auto-immunes, etc.
). Elle permet également d’analyser les évolutions possibles et donc d’adapter le traitement le plus adapté aux besoins du patient.
Autres examens médicaux complémentaires : imagerie rénale et étude du système immunitaire
Une échographie abdominale peut être demandée afin de quantifier l’atteinte des reins. Il est également possible que le médecin prescrive uneIRM pour obtenir une image plus détaillée.
En outre, il est conseillé de réaliser des tests spécifiques au système immunitaire (anticorps anti-nucléaire et antistreptolysine O), qui peuvent aider à identifier des facteurs impliqués dans la pathologie.
Traitements de la glomérulonéphrite : préserver la fonction rénale et limiter les complications
Le pronostic dépend directement du type de glomérulonéphrite dont souffre le patient, ainsi que de son stade et de sa gravité. Les traitements varient selon l’origine de la maladie et comprennent généralement des antibiotiques, des inhibiteurs du système rénine-angiotensine et/ou des immunosuppresseurs pour contrôler l’inflammation.
Les options thérapeutiques selon l’origine de la maladie : antibiotiques, immunosuppresseurs et inhibiteurs du système rénine-angiotensine
Les antibiotiques sont souvent indiqués pour contrôler une infection bactérienne. Les immunosuppresseurs, comme le cyclophosphamide ou le méthotrexate, aident à contrôler l’inflammation chronique.
Enfin, les inhibiteurs du système rénine-angiotensine (IRA) comme l’enalapril ou le captopril, sont prescrits pour faire baisser la pression artérielle et prévenir les dommages aux reins.
L’importance du contrôle de l’hypertension artérielle : prévenir l’évolution vers l’insuffisance rénale chronique
Le contrôle de la tension artérielle est indispensable chez les patients atteints de glomérulonéphrite. Des niveaux élevés peuvent endommager les vaisseaux sanguins des reins, entraînant un dysfonctionnement progressif et donc une insuffisance rénale chronique.
Toute activité physique doit être faite selon les recommandations des spécialistes.